Historique mondial des grandes infections respiratoires

Voici la liste des grandes infections respiratoires qui ont eu lieu dans notre passé, et les virus qui en sont responsables. Contenu extrait de cette vidéo du mondialement célèbre Institut Hospitalier Universitaire de Marseille, spécialisé dans les maladies infectieuses.

Si la vidéo ne s’affiche pas, le lien est ici https://youtu.be/JdU1tzMu6xQ

Par le Pr. Pierre-Edouard Fournier, de l’IHU Méditerranée Infection. Il est chef d’équipes au service de Surveillance épidémiologique et moléculaire des maladies infectieuses.

Equipe 6 UMR D 257 Vecteurs – Infections  Tropicales et Méditerranéennes (VITROME)
Aix-Marseille Université (AMU), Institut de Recherche pour le Développement (IRD) – Service de Santé des Armées (SSA). Page officielle ici https://www.mediterranee-infection.com/pr-pierre-edouard-fournier-md-phd/

Début du résumé de la vidéo : C’est l’épidémie COVID de cette année 2020 qui les a poussé à s’intéresser à ces infections, notamment pour voir dans quelle mesure on pouvait les prédire.

Cette vidéo concerne la partie sur les infections virales en zones tempérées. Les infections virales dans les zones tropicales et les infections bactériennes seront traitées dans deux autres conférences.

L’étude des infections respiratoires n’est pas nouvelle, puisque Hippocrate, il y a presque 2500 ans, avait écrit un livre dédié aux épidémies, dans lequel il décrivait déjà très bien des épidémies hivernales de maladies respiratoires.

Il n’avait pas la capacité à déterminer quel type d’infection c’était, mais il avait constaté l’existence de ces épisodes qui se produisaient régulièrement.

Donc pour résumer grossièrement, en hiver nous avons la Grippe et les Coronavirus humains, le VRS (Virus Respiratoire Syncytial), et nous avons les Parainfluenza (HPIV), qui ont chacun une période spécifique. Le Métapneumovirus (MPV) qui est plus ou moins toute l’année mais plutôt l’hiver. Les Rhinovirus qui sont complètement imprévisibles, et puis les autres Entérovirus qui sont des maladies estivales.

Il prend ensuite l’exemple de la grippe à Marseille, qui montre bien un pic marqué chaque hiver, souvent entre novembre et avril, et se décalant maintenant vers la période de décembre à mai. Mais chaque hiver est différent, c’est soit la grippe A ou la B, soit un pic élevé ou moins important, ce qui les empêche de pouvoir prédire, d’une année sur l’autre, ce qui va se passer, si ce n’est qu’il va y avoir une grippe.

Donc le modèle pour les zones tempérées, c’est une épidémie en cloche, qui se produit l’hiver dans l’hémisphère nord,et à l’opposé du calendrier dans le sud. Il en va de même pour le VRS, et presque en même temps que la grippe.

02 mn 50 : Sur les coronavirus saisonniers. C’est plus compliqué que la grippe, surtout dans certaines zones de la Chine, mais en gros ce sont aussi des épidémies en cloche qui peuvent se produire entre novembre et mai, quel que soit le coronavirus.

Données pour Marseille, Pr. Pierre-Edouard Fournier, IHU Méditerranée Infection.

Donc à Marseille cela commence souvent par l’épidémie de VRS, puis une des grippes, mêlée avec du MPV chaque année, et le Rhinovirus qui est complètement indépendant et survient toute l’année de façon imprévisible.

04 mn 00 : Commence la partie difficile, sur les pandémies, puisqu’elles ne sont pas du tout prévisibles, connues depuis l’antiquité, certaines appelées à tort « Pestes », et ensuite grippes.

  1. Pandémie de grippe Russe de 1890, de type H2N2
  2. Pandémie de grippe Russe de 1900, de type H3N2
  3. Grippe espagnole de 1918-19, de type H1N1
  4. Grippe asiatique de 1957-58, de type H2N2
  5. Grippe de Hong-Kong de 1968-70, de type H3N2
  6. SARS-CoV-1 de 2002-2003, de type Betacoronavirus
  7. Grippe mexicaine de 2009-2010, de type H1N1
  8. MERS-CoV de 2013-14, de type Betacoronavirus
  9. SARS-CoV-2 de 2019-??, de type Betacoronavirus

Cet IHU a fait 367 000 tests pour 265 000 personnes, au 18 novembre 2020, desquelles presque 24 000 cas ont été diagnostiquées positives, et sur les 11 169 patients hospitalisés, 344 sont décédés.

(Remarque de David : cela fait donc 1 décès pour 770 testés, ou 1 décès pour 70 positifs = 1,4% de mortalité chez les positifs, ou 1 décès pour 32 hospitalisés = 3% de mortalité chez les hospitalisés)

Ensuite il cite des statistiques d’un institut américain qui a étudié ces virus et leur persistance au fil des ans, et donc :

  • Le H1N1 de la grippe espagnole a disparu autour de 1940 et est réapparu en 2009.
  • Le H2N2 de la grippe asiatique a diminué durant la période 1957-67 et n’est jamais réapparu.
  • Le H3N2 de la grippe de Hong-Kong n’a jamais disparu.

Cela rend donc toute prédiction très compliquée, et il est donc impossible aujourd’hui de savoir ce que va devenir le SARS-CoV-2 !

Fin de mon résumé de cette vidéo.

Pour les personnes intéressées par la capacité du biocide Dioxyde de Chlore à désactiver ces virus ou à détruire les infections bactériennes qui y sont souvent associées, j’ai traduit les résumés et conclusions ICI de dizaines de publications anglophones présentes sur PubMed.

Ces études montrent une efficacité bien connue du ClO2 (dioxyde de chlore) contre, notamment, les virus SARS-CoV-1 de 2003, contre ceux des grippes humaines, porcines et aviaires, mais aussi du VIH-1, de la polio, de l’herpès, de la rougeole et j’en passe, ainsi que contre de nombreux virus de nos 30 millions d’amis !

Le ClO2 y est aussi montré efficace, notamment, contre la bactérie E-Coli, le staphylocoque doré, la salmonelle, la tuberculose et le biofilm bactérien en général, ce qui est extrêmement important. Mais le ClO2 est aussi efficace, comme ces études le montrent, contre les levures, et les parasites.

Rappel : le ClO2 (dioxyde de chlore) et l’Ascorbate (vitamine C) ont des moyens d’action opposés, et s’annulent donc si ils se rencontrent. Le ClO2 oxyde et donc tout antioxydant, comme la vitamine C, le neutralisera. Il faut donc choisir entre les deux, ou alterner avec plusieurs heures de séparation. (Selon le Dr Klenner, la vitamine C peut agir comme oxydant et antioxydant mais en général c’est deux produits se neutralisent mutuellement).

Et pour les personnes intéressées par la capacité de l’ascorbate à combattre ces virus et bactéries, il faut se référer aux travaux des Docteurs Frederick Klenner ICI, ou Thomas Levy ICI, et bientôt sur une nouvelle page dédiée aux études montrant les effets spécifiques à chaque pathogène.

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