Linus Pauling préconisait l’administration de méga-doses d’acide ascorbique associées à la lysine et à la proline pour optimiser la réparation collagénique, et protéger le système cardiovasculaire.
Selon la Théorie Rath/Pauling, une carence chronique en vitamine C affaiblit la synthèse du collagène dans les parois artérielles, provoquant des lésions structurelles que la lipoprotéine (a) mobilise pour réparer en tant que substitut à l’ascorbate, mais ce « plâtrage » entraine à terme la formation de plaques d’athérome indépendamment du taux de cholestérol (tresbonnesante.fr).
En tant que cofacteur essentiel des enzymes prolyl- et lysyl-hydroxylases, la vitamine C soutient la stabilité de la triple hélice du collagène, dont le déficit chronique déclenche le scorbut et fragilise l’intégrité des tissus conjonctifs tout au long du corps (tresbonnesante.fr).
Depuis 2002, comme je le mentionne parfois, grâce aux partages d’informations que Internet avait permis, j’ai commencé à prendre plusieurs grammes d’acide ascorbique chaque jour, et j’en ai gagné beaucoup de bienfaits que je liste dans certains de mes articles.
J’ai aussi commandé le mélange de poudre de la Thérapie Pauling pendant des années après 2016, voir image suivante, pour permettre à ma maman de ne pas récidiver dans son problème cardiovasculaire diagnostiqué comme une Angiopathie Amyloïde Cérébrale, dont elle n’a eu aucune rechute depuis 2016 déjà, alors qu’après une hémorragie cérébrale massive on n’a généralement que quelques mois d’espérance de vie. La grande neurologue qui s’occupait d’elle ne nous a jamais rappelés depuis que tout allait bien, pas intéressée par la recette de guérison, je constate …

Cette poudre commandée depuis les USA était souvent bloquée à la douane pour encaisser des taxes, et coûtait environ 100 euros par mois à dose complète. Depuis 2 hivers j’avais pris un appartement à louer et j’ai donc pu mener des essais pour fabriquer la poudre « magique » moi-même.
- 1/4 d’ascorbate de sodium
- 1/4 de L-Proline
- 1/4 de L-Lysine
- 1/4 de poudre fine de riz pour empêcher les grumeaux
Cette poudre faite maison revient au même prix que d’importer la poudre de haute qualité américaine, ce qui était un compromis acceptable.
Si les personnes à qui j’ai parlé de cette poudre, cette thérapie Pauling miraculeuse, avaient été intéressées j’aurais pu chercher un pharmacien qui aurait réalisé une meilleure formule que celle que j’avais trouvée, mais seul je ne l’ai pas fait …
Le problème dans l’utilisation de l’ascorbate de sodium est qu’il est moins bien assimilé par l’organisme que l’acide ascorbique pur, mais ce dernier produit très rapidement des grumeaux et la poudre se dégrade rapidement. Il faut un(e) professionnel(le) de la chimie pour trouver le mélange idéal, comme l’on fait Tower Labs aux USA.

Mais récemment j’ai enfin donné sa chance au collagène hydrolysé, puisqu’il est désormais reconnu comme étant absorbé et utilisé par l’organisme, ce dernier n’ayant plus besoin de le fabriquer. Linus Pauling ne connaissait pas ces résultats et ne recommandait donc pas de prendre du collagène il y a 40 ans de cela, aujourd’hui la science a avancé, et sous forme hydrolysé il est utilisable par le corps !
Donc depuis le début 2025, presque 6 mois maintenant, je suis moi-même passé à une prise de collagène hydrolysé, au lieu de la poudre de Lysine et de Proline, en plus des cachets d’acide ascorbique, et je suis très satisfait des résultats.
Mon moyen de voir si mon corps peut réparer son collagène est simplement d’observer la vitesse à laquelle guérissent mes blessures. Et comme je fais beaucoup de débroussaillage, je reçois des cailloux qui me blessent, me causant des petites plaies ou des bleus.
Eh bien avec ce collagène hydrolysé et l’acide ascorbique (je prends aussi de l’acide hyaluronique en gélule), j’ai constaté une grande rapidité de réparation de mes blessures, et même plus vite qu’avant !
Je pense que je continuerai à prendre ce type de poudre pour réparer et entretenir mon collagène, cette élément à la base des structures de mon corps.
Voici mon trio gagnant, budget total 25€ par mois :



Voici un résumé des principaux points de la page « Thérapie Rath/Pauling à la vitamine C » de TrèsBonneSanté.fr :
https://tresbonnesante.fr/docteurs/therapie-linus-pauling-vitamine-c/
- Rôle de la vitamine C dans les maladies cardiovasculaires
Le Dr Matthias Rath, ancien collaborateur de Linus Pauling, soutient qu’une carence chronique en vitamine C est un facteur de risque indépendant d’athérosclérose et de maladies cardiaques, bien plus déterminant que le seul taux de cholestérol (tresbonnesante.fr). Une étude publiée en 2015 dans l’American Journal of Cardiovascular Disease a montré que l’hypoascorbémie induit la formation de dépôts de Lp(a) dans les artères, à l’origine du durcissement et du rétrécissement vasculaire (tresbonnesante.fr). - Théorie traditionnelle vs théorie Rath/Pauling
- Théorie traditionnelle : l’excès de LDL endommage l’endothélium, déclenchant inflammation et formation de cellules spumeuses, puis de plaque athéromateuse (tresbonnesante.fr).
- Nouvelle théorie : la carence prolongée en vitamine C fragilise la synthèse et la réparation du collagène dans la paroi artérielle. Le corps mobilise alors la lipoprotéine (a) pour « boucher » ces lésions, mais cette réparation secondaire conduit inévitablement à l’accumulation de plaque (tresbonnesante.fr).
- Mécanisme de la Lp(a) comme « plâtre »
- En l’absence de vitamine C, la synthèse de collagène est altérée : on observe perte de structure et d’élasticité des vaisseaux, en particulier dans les artères coronaires très sollicitées mécaniquement (tresbonnesante.fr).
- Le foie produit alors Lp(a), qui utilise le LDL pour transporter cholestérol et lipides aux zones lésées, tandis que l’apo(a) se colle au réseau de collagène défaillant et aux fibres exposées (tresbonnesante.fr).
- C’est cette propriété adhésive et anti-fibrinolytique de la Lp(a) qui, à long terme, forme la plaque d’athérome (tresbonnesante.fr).
- Thérapie orthomoléculaire de Linus Pauling
- Linus Pauling, fondateur de la médecine orthomoléculaire, a proposé dès les années 1960 l’usage de « méga-doses » de vitamine C, associées aux acides aminés lysine et proline, pour assurer une synthèse optimale du collagène et prévenir les carences structurelles (tresbonnesante.fr).
- La vitamine C est un cofacteur essentiel pour les enzymes qui hydroxylent la proline et la lysine, assurant la formation et la stabilité de la triple hélice collagénique (tresbonnesante.fr).
- La lysine, par ailleurs, offre des sites de liaison alternatifs à la Lp(a), réduisant son ancrage aux fibres collagènes artérielles et empêchant ainsi la formation de plaque (tresbonnesante.fr).
- Points clés de la théorie unifiée Pauling-Rath
- La carence chronique en vitamine C est à l’origine des lésions collagéniques dans tout le corps, singulièrement dans les artères.
- La Lp(a) sert de « substitut » réparateur en l’absence d’ascorbate, mais mène à l’athérosclérose si le déficit persiste.
- Un apport suffisant en vitamine C, complété par lysine et proline, permet de restaurer la production de collagène, de prévenir la mobilisation de Lp(a) et d’inverser les dépôts athéromateux (tresbonnesante.fr).
En somme, la « thérapie Pauling » cible la cause nutritionnelle de l’athérosclérose (la carence en vitamine C et acides aminés indispensables) plutôt que ses symptômes, en renforçant la structure collagénique des vaisseaux et en empêchant l’accumulation pathologique de Lp(a).