La question du cholestérol est chargée de mythes et de controverses. Bien que la plupart des médecins vous diront qu’il s’agit d’un important indicateur de maladies cardiaques, certains experts médicaux croient que le risque de maladies cardiaques n’a rien à voir avec un taux élevé de cholestérol.
Peu de gens comprennent que le cholestérol réalise de très importantes fonctions. Vous avez besoin d’un taux sain de cette substance cireuse pour de saines fonctions cérébrales, pour le maintien des structures et pour l’intégrité des membranes cellulaires, ainsi que pour la production d’hormones importantes, de la vitamine D et de la bile. Une autre fonction importante, mais quasiment inconnue, du cholestérol est celle d’aider à réparer les cellules et tissus endommagés.
Les professionnels en médecine traditionnelle affirment qu’un taux élevé de cholestérol donne lieu à la formation de plaque, ce qui bouche les artères – augmentant ainsi votre risque de crise cardiaque et d’AVC. Et pour réduire ce risque, votre médecin va probablement vous prescrire des statines. Les statines sont une catégorie de médicaments communément prescrits pour réduire les taux élevés de cholestérol, ce qui diminue le risque de développer des maladies cardiovasculaires, telles que l’angine de poitrine, les maladies coronariennes, les crises cardiaques et l’AVC. Jusque-là, tout va bien.
Mais est-ce que les statines aident réellement ? Il est vrai que ces médicaments diminuent votre taux de cholestérol. Mais il n’est toujours pas scientifiquement établi que les statines réduisent le risque de maladies cardiaques ou qu’ils aident à augmenter la longévité. En fait, les études démontrent qu’un taux élevé de cholestérol pourrait ne pas être associé à un haut risque de maladies cardiaques.
De plus, des études ont prouvé que les statines :
- Ne sont pas utiles comme traitement principal de prévention des maladies cardiovasculaires, ce qui veut dire que les statines sont inutiles pour les personnes qui n’ont pas d’antécédents de maladies cardiaques ou pour celles présentant des risques élevés, telles que les diabétiques et les fumeurs, mais qui n’ont pas encore développé de signes cliniques de maladies cardiaques.
- Ne sont pas utiles pour les femmes, peu importe leurs antécédents cardiaques
- Ne sont pas utiles pour les hommes de plus de 65 ans qui n’ont pas de problèmes cardiaques ni le diabète
- Peuvent être utiles pour les hommes d’âge moyen ayant des antécédents de crises cardiaques ou pour ceux ayant subi une angioplastie.
Au contraire, l’usage des statines peut accroître le risque de maladies cardiovasculaires chez les jeunes personnes, chez les femmes, ainsi que chez les diabétiques de type 2. [1]
Bien que cela soit un débat en cours, l’intérêt de cet article est de se pencher sur les effets secondaires des statines ; particulièrement sur la manière dont elles accroissent le risque de développer le diabète de type 2 et sur la manière dont on peut y remédier.
Court résumé de la manière dont les statines agissent
Votre foie est chargé de la production de cholestérol par une voie enzymatique appelée « voie mévalonate », qui comprend une série de réactions chimiques.
La voie mévalonate implique une enzyme appelée HMG-CoA réductase. Cette enzyme facilite diverses réactions – cela finit par donner lieu à la production de plusieurs molécules importantes, dont le cholestérol, la CoQ10, la vitamine D, les hormones stéroïdiennes, les dolichols, les séléno-protéïnes, l’hème et la vitamine k2.
Les statines bloquent la HMG-CoA réductase. À première vue, cela semble être la stratégie parfaite pour réduire la production de cholestérol dans le corps. Toutefois, tel que précédemment mentionné, cette enzyme, qui se trouve à la base de la voie mévalonate, donne naissance à plusieurs réactions chimiques et pas seulement à celle chargée du cholestérol.
Donc, que se passe-t-il lorsque les statines bloquent l’enzyme HMG-CoA réductase ? Cette action bloque non seulement la production du cholestérol, mais elle a également un impact sur d’autres voies chargées de la production de molécules et composés essentiels pour la santé globale.
Le résultat final est que la thérapie aux statines à long terme endommage votre santé globale et comporte des effets secondaires, tels que des douleurs et faiblesses musculaires, des douleurs articulaires, des pertes de mémoire, de la confusion, un haut taux d’enzymes hépatiques, la nausée, des troubles digestifs et un risque élevé de diabète. Dans de rares cas, il arrive même que les statines causent de l’insuffisance rénale.
Les statines et le diabète
Plusieurs études affirment que les personnes prenant de hautes doses de statines sont à plus haut risque de développer un haut taux de glycémie, une résistance à l’insuline et le diabète. Il semblerait que le risque de diabète augmente avec le dosage : plus la dose est élevée, plus le risque de développer un haut taux de glycémie augmente. Et il est bien connu que le diabète est l’un des principaux facteurs de risque de développer une maladie cardiaque.
De plus, certaines études affirment également que les femmes ménopausées ainsi que les personnes ayant subi une transplantation de rein (receveurs d’une allogreffe rénale) sont particulièrement à haut risque de développer le diabète lorsqu’ils prennent des statines.
Une analyse systématique de 2018 indique que le traitement à l’atorvastatine peut accroître le risque d’apparition du diabète. Surtout, elle a démontré que l’usage d’atorvastatine en hautes doses influence le contrôle glycémique chez les patients diabétiques. [2]
L’analyse met l’accent sur les divers mécanismes par lesquels les statines peuvent accroître ce genre de risque. Par exemple, les statines interfèrent avec la production des isoprénoïdes et de dolichols, ce qui a un effet sur le contrôle glycémique.
Les statines causent une résistance à l’insuline et diminuent également la sécrétion d’insuline en interférant avec la production de CoQ10.
Sachant que la C0Q10 est une substance fondamentale pour la production d’énergie dans chaque cellule, cela résulte en une diminution de la production d’énergie dans les cellule-β-pancréatiques, qui sont chargées de la sécrétion d’insuline.
Une autre analyse de 2018 a comparé le lien entre les statines et leur impact sur le contrôle glycémique chez les personnes souffrant de diabète sucré de type 2. Elle en a conclu que « les statines sont liées à une augmentation de la HbA1c, par rapport au placebo. Chez les patients souffrant de diabète sucré de type 2, la pitavastatine d’intensité modérée a amélioré le contrôle glycémique, alors que l’atorvastatine d’intensité élevée l’a empiré. La bonne quantité de statines doit être administrée aux patients souffrant de diabète sucré. » [3]
Une étude de 2015 a conclu que « le traitement aux statines augmente le risque de diabète de type 2 de 46%, ce qui est attribuable à la baisse de sensibilité à l’insuline et de sécrétion d’insuline. » [4]
Il semble finalement que les statines accroissent effectivement le risque de résistance à l’insuline et de diabète. Bien que certaines statines, à moyennes doses, pourraient ne pas avoir d’effets néfastes, à hautes doses, et en particulier les atorvastatines, elles semblent empirer le contrôle glycémique.
Les personnes âgées sont déjà à haut risque de développer le diabète. Des changements de mode de vie tels que l’exercice physique et un régime alimentaire sain peuvent aider à atténuer ce risque.
La CoQ10 peut-elle être bénéfique pour les personnes souffrant de résistance à l’insuline et de diabète ?
Les études démontrent que la CoQ10 peut être bénéfique pour la gestion du diabète de type 2. Elle améliore le contrôle glycémique, les fonctions vasculaires et la sensibilité à l’insuline chez les diabétiques. [5] [6] [7] La supplémentation en CoQ10 protège également les cellules béta du pancréas contre les dommages oxydatifs et elle en améliore les fonctions, soit celles de libérer de l’insuline. L’insuline est une hormone qui aide vos cellules à utiliser le glucose qui se trouve dans le flux sanguin.
Un haut taux de glycémie peut endommager les vaisseaux sanguins, ce qui résulte en des complications vasculaires. Les dommages et l’inflammation dans les gros vaisseaux sanguins causent des dysfonctions endothéliales, des maladies cardiaques et des AVC. Quant aux petits vaisseaux sanguins, qui fournissent du sang aux nerfs, aux reins et aux yeux, ils peuvent être endommagés par les dommages oxydatifs causés par un excès de sucre dans le sang – donnant ainsi lieu à une perte de vision (rétinopathie diabétique), des dommages rénaux (néphropathie diabétique) et des dommages aux nerfs périphériques (neuropathie). La CoQ10 peut aider à améliorer les fonctions vasculaires, atténuant ainsi certains des risques auxquels sont exposés les vaisseaux sanguins.
La CoQ10 est peut-être bien ce qu’il y a de mieux pour vous lorsque vous prenez des statines
Les statines peuvent causer plusieurs effets secondaires, pour lesquels la CoQ10 peut être bénéfique.
Parmi les autres effets secondaires connus des statines, on retrouve :
- Fatigue musculaire
- Augmentation du risque de maladies cardiaques
- Immunité altérée
- Faible libido
- Pertes de mémoire et mauvaises fonctions cérébrales
- Risque accru de cataractes
CoQ10 et maladies cardiaques
Les statines bloquent la production de CoQ10 – une coenzyme qui permet la production d’énergie et qui agit comme antioxydant. Bien que la CoQ10 soit présente dans chaque cellule, certains tissus ont besoin de plus d’énergie pour fonctionner; par exemple, le cœur, le foie et les muscles squelettiques contiennent davantage de CoQ10. La CoQ10 est l’une des composantes les plus importantes de la production d’énergie (ATP).
Le cœur a besoin de beaucoup d’énergie pour accomplir ses tâches et la carence en CoQ10 peut être synonyme de problèmes graves. Un muscle privé d’énergie peut être la cause d’insuffisance cardiaque ainsi que des symptômes qui y sont associés, tels que le souffle court, la fatigue et l’enflure des pieds.
Pourquoi les suppléments de CoQ10 sont bons pour votre santé?
- Diminue les dommages oxydatifs et l’inflammation
- Prévient l’oxydation du cholestérol LDL, une étape importante de l’athérosclérose, l’inflammation et les maladies cardiaques
- Diminue le risque d’insuffisance cardiaque, en améliorant les symptômes et améliore la qualité de vie des patients
- Améliore les fonctions endothéliales et la santé vasculaire
- Améliore la production d’énergie dans le muscle cardiaque
- Aide à recycler d’autres antioxydants importants tels que la vitamine C et la vitamine E
- Nécessaire à la production de sélénoprotéines, ce qui diminue le stress oxydatif
Il existe d’autres manières dont les statines peuvent négativement affecter votre santé cardiaque.
Un : ces médicaments interfèrent avec la synthèse des sélénoprotéines – des protéines contenant du sélénium, dont les effets permettent de prévenir le stress oxydatif pouvant endommager la santé et les fonctions endothéliales.
Deux : les statines bloquent également la production de la vitamine K2 – une vitamine surtout connue pour son rôle dans le processus de coagulation sanguine. Mais la vitamine K2 est également importante pour la santé de nos os et de notre cœur. Par exemple, la vitamine K2 active l’ostéocalcine, une protéine qui lie le calcium du sang aux os. Elle active également une autre protéine, appelée Protéine Matricielle Gla (PMG), qui prévient l’accumulation de calcium dans les artères. Les études démontrent qu’un faible taux de vitamine K2 est associé à une mauvaise santé cardiaque. Une mauvaise activation de la PMG, tout comme pour la carence en vitamine K2, peut accroître votre risque de calcification des artères et de durcissement vasculaire.
Chez les personnes diabétiques, un haut taux de PMG inactivée est synonyme de risque accru de maladies cardiaques, [8] de durcissement des artères [9] et de calcification des artères périphériques. [10] La calcification des petits et gros vaisseaux sanguins peut donner lieu à des complications communément associées au diabète – telles que la rétinopathie (dommages à la rétine), la neuropathie (dommages aux nerfs périphériques) et la néphropathie (dommages rénaux).
Selon une analyse de 2017, la vitamine K2 améliore la sensibilité à l’insuline par divers mécanismes. [11] La résistance à l’insuline accroit le risque du syndrome métabolique, d’obésité, du diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
Selon une étude de 2015, les statines épuisent les réserves de CoQ10 et d’hème A, ce qui donne lieu à une diminution de l’énergie dans les cellules cardiaques et des vaisseaux sanguins. L’étude en a par conséquent conclu que les statines peuvent même causer la calcification des artères coronariennes. [12]
CoQ10 et fatigue musculaire
La faiblesse et les douleurs musculaires sont les effets secondaires les plus communs de la prise de statines. Encore une fois, c’est à cause de l’altération de la production de CoQ10, dont vos muscles ont besoin pour produire de l’énergie. Un faible taux de CoQ10 peut causer des douleurs et de la fatigue musculaires.
Selon une étude de 2013, les personnes prenant des statines sont plus à risque de souffrir de problèmes musculosquelettiques, de douleurs et de lésions des tissus mous, telles que des dislocations, des foulures et des entorses. Et ces effets secondaires des statines pourraient être dus à « l’effet inhibiteur de la synthèse de la coenzyme Q10, de la sélénoprotéine et de la chaîne respiratoire mitochondriale. » [13]
En fait, l’usage des statines peut même accroître le risque de chutes chez les personnes âgées. [14] La fatigue musculaire et les foulures interfèrent également avec l’exercice, l’une des stratégies de mode de vie les plus recommandées pour réduire le risque de maladies cardiaques, d’AVC et de facteurs de risque tels que l’obésité, le diabète et la haute tension artérielle.
Quelques éléments à garder à l’esprit :
- Les statines ne sont pas une panacée, et les études indiquent que ces médicaments contre le cholestérol pourraient s’avérer moins utiles que prévus lorsque administrés comme traitement préventif principal. C’est-à-dire que pour les personnes qui n’ont aucun antécédent de maladies cardiovasculaires, ils pourraient s’avérer non seulement inutiles, mais peut-être même nuisibles.
- Les statines sont liées à un large éventail d’effets secondaires, dont des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, la nausée, les maladies cardiaques, une glycémie accrue et un risque possible de développer le diabète.
- La thérapie par statines de haute intensité comporte un risque maximal quant au fait de développer des effets secondaires, dont le diabète de type 2. Les femmes et les personnes âgées sont à risque accru.
- Il ne faut pas sous-estimer le rôle du mode de vie et des modifications alimentaires dans la diminution du risque de diabète ainsi que de maladies cardiovasculaires.
- Si on vous a prescrit des statines, il est important que vous gardiez à l’œil votre taux préprandial de glycémie et de HbA1c.
- Les médecins doivent vérifier le taux de vitamine D de leurs patients, sachant que la carence en cette vitamine est liée à la résistance à l’insuline.
- Si vous prenez déjà des statines, assurez-vous de demander à votre médecin de vous prescrire des suppléments de CoQ10 de haute qualité.
Que pouvez-vous faire pour naturellement diminuer votre taux de cholestérol ?
La grande emphase qui a été mise sur les graisses et le cholestérol nous a fait oublier quelle est la réelle menace : le sucre et les glucides raffinés. Il s’agit de la vraie raison pour laquelle l’obésité, les maladies cardiaque et d’autres problèmes de santé sont en forte croissance, bien que nous ayons diminué notre consommation de gras saturés.
Une étude publiée dans Lancet en a conclu que : « la consommation élevée de glucides est liée à un plus grand risque de mortalité, alors que les graisses (tous types) sont liées à un plus faible taux de mortalité. Les graisses (tous types) ne sont pas associées aux maladies cardiovasculaires, aux infarctus du myocarde ou aux maladies cardiovasculaires, même que les graisses saturées ont un lien inverse avec les AVC. Des recommandations diététiques globales devraient être envisagées, à la lumière de ces résultats.” [15]
Notre régime alimentaire est bourré de glucides hautement transformés, d’huiles végétales et de sucre. Et des facteurs tels que le manque de sommeil, le stress, le mode de vie sédentaire et l’exposition continue aux produits chimiques, aux toxines et à la pollution ne font qu’ajouter au problème. L’idée est de contrôler l’inflammation causée par tous ces facteurs.
- Un régime alimentaire bien équilibré – incluant beaucoup de fruits et légumes, une variété de noix, graines et poissons gras, et des acides gras oméga 3.
- Diminuer le sucre et éviter les glucides hautement raffinés et transformés
- Faire de l’exercice physique régulièrement
- Un nombre suffisant d’heures de sommeil et une routine de sommeil régulière
- Réduire le niveau de stress
- Arrêter le tabagisme et l’excès d’alcool
Il est conseillé de consulter votre professionnel de la santé avant de prendre des suppléments, puisque ceux-ci peuvent interférer avec vos problèmes de santé actuels ou avec les médicaments que vous prenez actuellement. Mais assurez-vous de toujours évaluer par vous-même les avantages et désavantages. Faites vos propres recherches et ne vous fiez jamais uniquement sur ce que les autres vous disent. Même votre médecin ne connaît pas tout.
Références :
- Sherif Sultan, Niamh Hynes. The Ugly Side of Statins. Systemic Appraisal of the Contemporary Un-Known Unknowns. Scientific Research. OJEMD> Vol.3 No.3, July 2013.
- Angelidi et al. Is Atorvastatin Associated with New Onset Diabetes or Deterioration of Glycemic Control? Systematic Review Using Data from 1.9 Million Patients. International Journal of Endocrinology. 2018.
- Cui JY et al. Statin therapy on glycemic control in type 2 diabetic patients: A network meta-analysis. J Clin Pharm Ther. 2018
- Cederberg et al. Increased risk of diabetes with statin treatment is associated with impaired insulin sensitivity and insulin secretion: a 6 year follow-up study of the METSIM cohort. Diabetologia. 2015
- Hodgson et al. Coenzyme Q10 improves blood pressure and glycaemic control: a controlled trial in subjects with type 2 diabetes. EJCN Europeon Journal of Clinical Nutrition.
- Mohammadi et al. The effect of coenzyme Q10 supplementation on metabolic status of type 2 diabetic patients. Minerva Gastroenterol Dietol. 2013
- David Mantle. Coenzyme Q10 supplementation for diabetes and its complications: an overview. The British Journal of Diabetes. 2017.
- Dalmeijer et al. Matrix Gla protein species and risk of cardiovascular events in type 2 diabetic patients. Diabetes Care. 2013
- Sardana et al. Inactive Matrix Gla-Protein and Arterial Stiffness in Type 2 Diabetes Mellitus. Am J Hypertens. 2017
- Liabeuf et al. High dp-ucMGP levels were independently associated with below-knee arterial calcification score in patients with type 2 diabetes and normal or slightly altered kidney function. Cardiovascular Diabetology. 2014
- Li Y et al. Effect of vitamin K2 on type 2 diabetes mellitus: A review. Diabetes Res Clin Pract. 2017
- Okuyama et al. Statins stimulate atherosclerosis and heart failure: pharmacological mechanisms. Expert Rev Clin Pharmacol. 2015.
- Ishak Mansi, Christopher R. Frei, Mary Jo Pugh, et al. Statins and Musculoskeletal Conditions, Arthropathies, and Injuries. JAMA Internal Medicine. 2013.
- James Wright, Tom Perry. Therapeutics Initiative highlights potential harms from statins. The University of British Columbia. May 28, 2014.
- Dehghan et al. Associations of fats and carbohydrate intake with cardiovascular disease and mortality in 18 countries from five continents (PURE): a prospective cohort study. The Lancet. 2017.